Le Premier ministre de la Nouvelle-Zélande John Key a indiqué samedi qu'il visiterait sans doute la Chine à l'issue de l'enquête sur les produits Fonterra, qui ont éveillé des inquiétudes sur la sécurité alimentaire.
M. Key, qui se trouve présentement à la conférence annuelle du Parti national dans la ville de Nelson de l'île du Sud, a déclaré à des journalistes qu'il y avait de fortes possibilités qu'il se rende en Chine une fois que l'enquête aura révélé comment 38 tonnes de protéines de lactosérum ont été contaminées par une bactérie qui pourrait causer le botulisme.
"Je devrais m'y rendre au moment où je pourrai dire voici l'enquête, voici ce que nous avons découvert et voici ce que nous avons fait", a rapporté le quotidien NZ Newswire, citant le premier ministre.
"Il ne sert à rien de m'y rendre aujourd'hui, alors que je n'ai aucune réponse à donner", a-t-il ajouté.
M. Key a mentionné que le défi actuel de Fonterra et de la Nouvelle-Zélande est de regagner la confiance des consommateurs chinois, mais il est confiant que cette alerte en matière de sécurité alimentaire n'aura que des effets à long terme limités sur la réputation de la Nouvelle-Zélande.
La Chine constitue le plus important marché de la Nouvelle-Zélande en matière de produits laitiers.
Le géant néo-zélandais des produits laitiers Fonterra et le gouvernement cherchent tous deux à comprendre comment un tuyau sale de l'usine laitière de Hautapu, dans Waikato, a pu contaminer des protéines de lactosérum en mai 2012.